Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/60

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ils s’étaient imaginé que les libres, c’est ainsi qu’ils appelèrent leurs frères oppresseurs, voulaient les faire tous périr par surprise, et, que cette crainte fût fondée ou imaginaire, ils résolurent, de leur côté, de prévenir ce forfait par un forfait semblable. En proie à une grande exaltation, l’un d’eux, qui se nommait Mos, leur parla ainsi, dans la nouvelle retraite où ils s’étaient réfugiés :

« Il y a longtemps qu’on parle de puis-