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trer que ce n’est pas la crainte qui me retient. Mais ces femmes nous suivront-elles, et quelques-uns d’entre nous, qui ont failli y périr, n’aimeront-ils pas mieux demeurer ici avec elles ? »

Les femmes ayant dit que rien ne les déciderait à repasser le fleuve, tous les hommes prirent le parti de rester dans cette région boisée, entre le fleuve et la mer, bien que la côte fût mal protégée