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lais, reprit Sath, et il me la faut. Elle est à moi, puisque je l’ai marquée. Tu vois le nœud que j’ai fait sur son front avec sa laine. Ne dis plus rien, et laisse-la-moi. »

Le jeune homme, qui était grand et fort presqu’autant que Sath, sourit de ce prétendu droit, et, haussant les épaules, voulut prendre la brebis pour l’emporter ; mais Sath le suivit avec des menaces.

« Prendrons-nous la peine de lutter de