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tique ; et, ainsi qu’il arrive souvent chez les hommes de cette trempe, il savait allier une foi sincère à un grand orgueil et à de certaines hypocrisies.

Évenor vit donc que l’influence de la pure vérité ne pouvait s’étendre sur tous les hommes à la fois, et qu’il fallait aux uns des idées, aux autres des figures, à d’autres enfin des faits. Il se soumit d’abord avec douceur à la résistance des divers instincts,