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aux anciens, et, en même temps qu’il leur parlait des puissances occultes, il flattait l’instinct superstitieux en expliquant les rêves et en inventant des pratiques secrètes d’invocation, consistant en actes extérieurs, et non en efforts de la conscience et de la volonté. Ce culte convenait mieux à leur paresse princière que le travail de la pensée, et il eut de nombreux adhérents. Mos, redevenu plus heureux, avait abjuré les rites sanguinaires. La religion douce apportée par les élèves de la dive lui ouvrait une nouvelle source d’enthousiasme, car il était de nature mys-