Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.

nous avaient quittés et qui nous reviennent, quand on commençait à oublier le mal et la peine. »

Évenor vit bien que ces enfants prodigues ne savaient pas expliquer leur repentir, et qu’il fallait les aider à reconquérir l’amour de leurs parents. Il parla en leur nom ; il raconta non pas tous leurs égarements, mais toutes leurs douleurs, et Leucippe, parlant à son tour, acheva d’attendrir les cœurs et de ramener la confiance.