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a des races, soit dégradées par l’isolement de la vie sauvage, soit placées moins favorablement, dès leurs premiers pas dans la vie, pour acquérir, à moins de longues épreuves, le degré d’intelligence qui caractérise l’homme complet ; mais ne nous laissons pas imposer les premières ébauches de la création humaine pour les ancêtres directs de nos races perfectibles ; repoussons l’idée étroite et fataliste de la création continue par voie de génération continue.

Quant à la chute de l’homme, qui aurait fait descendre fatalement certains membres de sa postérité à l’état de dégradation où