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retraite une caverne où le travail des dives avait laissé ses traces à côté de celui de la nature. Les voûtes, creusées dans la roche friable, étaient revêtues de peaux d’animaux et de palmes séchées assujéties avec une solidité barbare, qui ne rappelait en rien l’élégante et fragile commodité des cabanes où Évenor avait passé son enfance. Plus durables et plus austères étaient les établissements dans le rocher. On y sentait l’amour du recueillement plus que celui du bien-être, et l’absence de ce besoin inné dans l’homme, de changer ses habitudes et de recom-