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d’issue aux pas humains. C’était un cratère touchant à un autre cratère et dont l’enceinte basaltique s’était soudée à l’enceinte voisine comme deux anneaux d’une chaîne. Si l’on pouvait embrasser de l’œil le plan en relief de certains rivages maritimes, ou de certaines chaînes volcaniques, on se représenterait, par la pensée, l’époque où ces larges coupes creusées dans le roc, les unes qui sont aujourd’hui pleines de végétation, les autres de débris encore intacts, furent comme les pierreries ardentes d’un collier de feu jeté dans un certain ordre fatal sur la face de la