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tour d’elle avec une grâce sauvage, ivre de joie de voir un être de son espèce, et imitant les ébats d’un jeune faon qui en invite un autre à la course. Ces transports étranges l’étonnaient sans lui déplaire, mais je ne sais quelle hésitation, peut-être un grand instinct de fierté non raisonnée, l’empêchait d’y répondre, bien qu’elle fût vivement tentée de partager cette joie innocente et folle.

La dive Téleïa la prit alors dans ses bras et lui dit en l’emportant :