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comètes, astéroïdes, etc., sont comme la poussière créatrice des mondes. Le nôtre en est une condensation et une combinaison quelconque. Leur approche épouvante les hommes, et pourtant la vie est dans le sein de ces foyers mystérieux, répandus dans l’espace.

Ce monde, un des plus petits de ceux qui peuplent l’infini, vécut donc d’une vitalité brûlante, dès l’instant où il prit une marche régulière dans ces champs de l’Éther où sa route venait de lui être imposée. Une masse de substances en fusion s’éteignant et se dévorant sans cesse, tel