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plus grossiers attestent une certaine notion de la divinité, bien qu’ils ne comprennent nullement l’enseignement catholique qu’ils reçoivent. D’ailleurs, quand tout serait vrai dans ces relations assez contradictoires, cela ne prouverait rien, sinon que plus l’homme se trouve isolé du mouvement des autres hommes, plus il perd des facultés et des priviléges de l’humanité.

Quant à la notion du bien et du mal retirée aux premiers hommes par l’arrêt des inductions physiologiques et philosophiques, je ne me sens aucun scrupule à la leur restituer. Le bien et le mal sont rela-