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naisons de la substance des mondes doivent produire, dans ces mondes qui peuplent le ciel, des combinaisons variées d’organismes et une foule d’êtres appropriés à la foule des milieux qu’elles occupent.

De cette hypothèse à celle des habitants célestes du feu, du vent et des eaux, à la fable des cyclopes, des tritons et des fils d’Éole, il n’y a qu’un pas. Seulement l’imagination se charge d’habiller à sa guise la conséquence du principe admis par la raison. Nul astronome ne peut affirmer que l’atmosphère embrasée du soleil soit