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POÈMES INACHEVÉS







Huit heures, la maison fraîche semble sourire
Par sa vitre bien claire aux arbres du jardin.
Le rideau tremble au vent qui passe, et tout respire
La jeunesse que donne aux choses le matin.



La rue est calme encor, parfois dans le silence
Résonne un seau bruyant qu’on heurte dans la cour.
L’eau ruisselle aux pavés, et partout recommence
Le cours familier des besognes du jour.