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ŒUVRES DE ALBERT SAMAIN


 
Mais ce qui prend mon cœur d’une étreinte infinie,
Aux rayons d’un long soir durant son agonie,
C’est ce Grand-Trianon solitaire et royal,



Et son perron désert où l’automne, si douce,
Laisse pendre, en rêvant, sa chevelure rousse
Sur l’eau divinement triste du grand canal.