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au jardin de l'infante







ERMIONE





Le ciel suave était jonché de pâles roses...
Tes yeux tendres au fond de ton large chapeau
Rêvaient : tu flottais toute aux plis d’un grand manteau,
Et ton cœur, qu’inclinaient d’inexprimables choses,

Le ciel suave était jonché de pâles roses...
Se penchait sur mon cœur comme un iris sur l’eau.