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AU JARDIN DE L’INFANTE
Un lugubre hibou tournoie en mon front vide ;
Mon cœur sous les rameaux d’un silence torpide
S’endort comme un marais violâtre et fiévreux.
Et toujours, à travers mes yeux, vitres bizarres,
Je vois — vers l’Orient étouffant et cuivreux —
Des cités d’or nager dans des couchants barbares.