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au jardin de l'infante
Elle veut, et ses yeux fauves dardent l’éclair,
Que le monde ait, ce soir, le parfum de sa chair...
Ô sombre fleur du sexe éparse en l’air nocturne !
Et le Sphynx, immobile aux sables de l’ennui,
Sent un feu pénétrer son granit taciturne ;
Et le désert immense a remué sous lui.