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GUERRE D’ALEXANDRIE. — NOTES.

au lieu de noluit qui est un non-sens. Nous avons traduit comme s’il y avait maluit.

(10). « La victoire navale de Vatinius avec des vaisseaux de charge, contre Octavius, qui commandait des galères, est remarquable ; les batailles navales n’étaient que des combats de pied ferme, et les vétérans romains, les plus braves de tous les hommes, l’épée à la main, étaient presque toujours assurés de vaincre sur terre comme sur mer. Les armes a feu, qui ont produit une si grande révolution sur terre, en ont fait une très-grande dans la marine ; les batailles s’y décident à coups de canon, et comme l’effet du canon dépend de la position qu’il occupe, l’art de manœuvrer et de prendre cette position décide des batailles navales. Les troupes les plus intrépides ne peuvent rien dans un genre de combat où il est presque impossible de s’aborder ; la victoire est décidée par deux cents bouches à feu, qui désemparent, brisent les manœuvres, coupent les mais et vomissent la mort de loin. La tactique navale a donc acquis une tout autre importance. »

Napoléon.

(11). Le texte porte berones. On ignore la signification de ce mot, qui d’ailleurs pourrait bien avoir été altéré par les copistes. On a proposé d’y voir Veltones. Bigerones, qui sont des peuples d’Espagne ; et enfin barones, qui en langue gauloise aurait signifié valet d’armée.

(12). César exprima la promptitude avec laquelle il avait terminé cette campagne par ces trois mots devenus célèbres : veni, vidi, vici.