Page:Sainte-Beuve - Lettres à la princesse.djvu/330

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
323
À LA PRINCESSE


CCXXXV.

Ce 3 janvier 1868.
Chère Princesse,

Je dicte toujours, étant très-faible et sans aucune sensation de mieux.

Il est arrivé, le roi des fauteuils ; il a été vu, essayé, admiré, et je n’ai eu qu’une pensée, l’essayer à mon tour, et l’appliquer dans tous ses ressorts moelleux et à volonté.

Mais la maison est petite, la boîte a été faite pour des cigales, et nous n’avons pu le monter de front par le plus court chemin : l’escalade par la fenêtre du jardin est remise à demain. Je devais tout ce bulletin, Princesse, à votre aimable et généreux intérêt.

J’ai revu Viollet un moment. J’ai vu hier le bon docteur Phillips et aussi M. Giraud. — Mon Dieu ! que je voudrais donc guérir pour remercier mes amis !

Je mets à vos pieds, Princesse, l’hommage de mon tendre et inviolable attachement.