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À LA PRINCESSE

de ne point entrevoir l’instant où il pourra vous entendre.

Je mets à vos pieds, Princesse, l’hommage de mon respectueux et inaltérable attachement.


CCXXXIII

Ce 28 décembre 1867.
Princesse,

Permettez-moi de dicter.

Je suis toujours très-faible et je n’ai pas cette sensation du mieux que les médecins déclarent.

Je suis incapable de toute conversation et dans un état de torpeur presque habituel.

Mais il faut faire son devoir et tâcher d’être le moins inutile possible.

Je suis chargé pour vous, Princesse, d’un magnifique volume relié à vos armes, contenant les œuvres poétiques de ce malheureux[1] …, avec une lettre de sa mère pour l’empereur, le tout en vue d’une diminution de peine. Mon fidèle Troubat portera le tout un jour rue de

  1. Un détenu de Melun.