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À LA PRINCESSE

la baguette a laquelle on obéit par enchantement. Il faudra que cette baguette agisse pour ce fils distingue (et qui peut de plus en plus le devenir) d’un brave père resté pauvre malgré le voisinage et l’intimité des Pereire.

Je serais heureux de savoir la Princesse tout à fait remise et contente de sa santé.

Je mets à vos pieds, chère Altesse, l’hommage de mon respectueux et tendre attachement.


CLXXVI

Ce 9 octobre 1866.
Princesse,

J’avais écrit au jeune Duveyrier ; je n’ai eu aucune réponse. Lui ou son père auront peut-être écrit à Votre Altesse. J’espère bien pourtant le mener à Saint-Gratien demain et le présenter en personne à vos bontés.

La jeune Marie C… est bien reconnaissante, ainsi que sa mère. Ce début de vie d’artiste est plein de difficultés et d’entraves. Battaille lui manque au dernier moment : il est resté