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À LA PRINCESSE

universelle ; mais après… Les questions subsistent : le but de la France et, je le crois, le plan de l’empereur n’ont pas été remplis. Nous restons écornes au Nord et sur le Rhin. Est-ce pour toujours ? Faut-il se résigner ? Est-ce pour le mieux, et cela ne fait-il rien du tout, comme Girardin le prétend ? Il y aurait encore plus à dire à ce sujet qu’à propos du petit saint François d’Assise de Renan.

Je mets à vos pieds, Princesse, l’hommage de mon tendre et respectueux attachement.

Je reçois une lettre charmante d’Eudore Soulié ; je lui répondrai. Elle m’arrive au moment où j’allais cacheter. C’est un peu comme si j’étais là-bas.


CLXXV

Ce 28 septembre 1866.
Princesse,

J’espère que ce vilain rhume aura cédé et que ce beau temps revenu comme par miracle aura