Page:Saint-Saëns - Rimes familières.djvu/66

Cette page a été validée par deux contributeurs.

 
Funèbre ? non. Quelle caresse
Vaut le sommeil sans lendemain ?
Vienne l’heure, pâle maîtresse
Qu’on espère jamais en vain !

Elle viendra, consolatrice,
Tarir la source des remords :
Nulle passion tentatrice
Ne trouble le repos des morts.


Ces heures, pleines d’espérance,
De terreur ou de volupté,
Ne sont pourtant qu’une apparence,
Un rêve sans réalité.