Page:Saint-Saëns - Rimes familières.djvu/120

Cette page a été validée par deux contributeurs.

 
La vie à sa surface est partout répandue :
Confondant sa limite avec celle du ciel,
L’œil ne peut mesurer son immense étendue…






Ô mirage qui fais d’un calice de fiel
La coupe dont l’éclat fascinant nous attire,
Tu nous trompes toujours ! l’inassouvissement
De l’âme des humains est l’éternel martyre,
Et de leur fol orgueil l’éternel châtiment.