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MADAME BALANDARD.

C’est vous qu’il faut remercier, vous qui allez nous faire entendre ces grands chanteurs italiens qui nous inspirent, qui nous transportent, qui nous subjuguent, qui nous font rêver !…

BALANDARD.

Assez ! assez !

PETERMANN, annonçant.

Meinherr Régulusman (Mouvement des invités.)

CHOUFLEURI.

Ne vous dérangez pas, c’est l’accompagnateur !… un artiste, je le paye. (Ils s’assoient.)

MADAME BALANDARD.

Est-ce que nous ne verrons pas mademoiselle votre fille ?

CHOUFLEURI.

Ma fille ? Si fait !… Ah ! non je ne l’ai pas encore retirée de sa pension !… Elle est si jeune !…

MADAME BALANDARD.

Je l’ai vue, elle n’était pas plus grande que ça, il y a dix ans !

BALANDARD.

Et moi donc ! Elle n’était pas plus haute que ça, il y a quinze ans…

CHOUFLEURI

Ah ! depuis, elle a beaucoup grandi.