Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/56

Cette page a été validée par deux contributeurs.

cambrés sur les brancards et les charrues des cours ainsi que des tambours-majors sur des affûts de forts, je songe encore au bourreau que je fus de la Crèche à Jérusalem.

Le val s’éclaire de reniements de saint Pierre.

En le musée d’horreurs de ma mémoire se réveillent alors mes matinées de miel fiancées à mes soirs d’aiguillon, les vipères nouées sous mon hôte rêvant de brebis et de poules, mes tiares de renégat, et l’épine que ma lèvre frivole tant de fois insinua dans la joue fidèle de l’amante aux yeux grands comme deux hirondelles.

Le val s’éclaire de reniements de saint Pierre.