Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/207

Cette page a été validée par deux contributeurs.

en chignon ses tresses imperceptibles qui tournent la tête aux moulins ; mais elle oublia sa fille, brisette à l’usage des poupées.

Une pie, réintégrant son marronnier, ferme et déferme sa lettre de faire part.

Le silence pose ses agrafes. Cependant un gravier d’insectes, maquillage bavard, persiste sur les formes du sol.

Se recueillent les vignes, comme si la dégringolade apoplectique du Soleil avait ôté l’envie de rire. Dans l’heure agenouillée, les arbres semblent des examens de conscience ; seuls, les rochers sacripantalement songent.

L’ombre n’est-elle pas la couleur du mystère ?

Passe une dernière escouade de corbeaux : cimetière qui a des ailes.

La chauve-souris éparpille ses coups d’éteignoir sur les premières lampes qui