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J’allais…

Je m’arrêtai devant une porte, la porte d’une chambre, dans un logis, en une ville, que je ne saurais retrouver, ni la ville, ni le logis, ni la chambre, ni la porte.

— La chambre est vide, et personne jamais n’y demeura.

M’avait dit, à la première marche de l’escalier, un nain si parvule que j’étais comme aveugle le bref instant de sa phrase.

Je frappe.

Toc…

Rien !

Toc toc…

Rien encore !

J’insiste.

Toujours le silence.

Elle doit être là pourtant, protestai-je, puisque je suis venu.