Pardieu ! j’en tiens, c’est tout de bon,
Ma libre humeur en a dans l’aile,
Puis que je prefere au jambon
Le visage d’une donzelle.
Je suis pris dans le doux lien
De l’archerot idalien.
Ce dieutelet, fils de Cyprine,
Avecques son arc my-courbé,
A feru ma rude poitrine
Et m’a fait venir à jubé[1].
Mon esprit a changé d’habit :
Il n’est plus vestu de revesche[2] ;
Il se r’affine et se fourbit
Aux yeux de ma belle cheyesche[3].
Plus aigu, plus clair et plus net