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malades, quand on les paye pour cela — beaux morceaux sur le matérialisme de l’âme — ineptie des duels, apologie des poltronneries — l’injustice qui caractérise la passion est dans la nature — l’adultère — l’amour — les loix — la liberté de l’homme — l’antiphysique — le viol — un long traité de la volupté des sens, considérée sous toutes ses faces où l’on prouve que des trois jouissances celle du con est la plus mauvaise, celle du cul la plus libertine, et celle de la bouche la meilleure — ce que c’est que la cruauté, combien elle est dans la nature — la séduction — l’égoisme — la reconnaissance — espèce de sentiment qu’un fils doit à sa mère — le vol — le meurtre — preuve que les femmes sont inutiles aux grandes vues de la nature, qu’elle a pu faire naître les premiers hommes sans femmes, que les femmes ont été trouvées par les hommes qu’ils en ont joui, et que l’espèce s’est ainsi multipliée, mais qu’elles ne sont qu’un second moyen de la nature, qui la prive d’agir par ses premières moyens et par conséquent l’outrage en quelque manière et qu’elle serait bien servie, si en exterminant toutes les femmes, ou en ne voulant jamais jouir d’elles on obligeait la nature pour reperpétuer l’espèce d’avoir recours à ses premiers moyens — la calomnie — l’amitié — inutilité de satisfaire aux volontés des mourants, puisque cette satisfaction qui souvent gêne l’héritier, ne peut-être d’aucune volupté aux mânes qu’on honore, puisque ces mânes sont chimériques et que le mort ne peut ni être fâché, ni être bien aise de ce qu’on fait après lui — il est dit aussi dans cet ouvrage, qu’il ne faut pas être hypocrite jusqu’à l’enthousiasme de vertu, mais seulement jusqu’à l’insouciance des vices.