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le foutre coule et le souper sonne — comme la même profusion régnant à tous les repas, en avoir peint un, c’est les avoir peints tous, mais comme presque tout le monde avait déchargé, à celui on eut besoin de reprendre des forces et en conséquence on but beaucoup. Zelmire, qu’on appellait la sœur de Duclos fut extrêmement fêtée aux orgies et tout le monde voulut lui baiser le cul, l’évêque laissa du foutre, les 3 autres y rebandèrent, et on fut se coucher comme la veille, c’est à dire, chacun avec la femme qu’il avait eu sur le canapé, et quatre fouteurs qui n’avaient point paru depuis le dîner.


3e journée.

Le duc se leva de neuf heures, c’était lui, qui devait commencer, à se prêter aux leçons, que la Duclos devait donner aux jeunes filles, il se campa dans un fauteuil et éprouva pendant une heure les divers attouchements, masturbations, pollutions et postures diverses de chacune de ces petites filles conduites et guidées par sa maîtresse et comme on l’imagine aisément, son tempérament fougueux se trouva furieusement irrité d’une telle cérémonie, il lui fallut d’incroyables efforts sur lui-même, pour n’y pas perdre son foutre, mais assez maître de lui, il sut se contenir, et revint triomphant se vanter, qu’il venait de supporter qu’il défiait ses amis de soutenir, avec le même flègme. Cela donna lieu à établir des gageures, et en amende de 50 Louis, imposés à celui qui déchargerait pendant la leçon. Au lieu du déjeûner et des visites cette matinée-là s’employait à régler le tableau des 17 orgies projetées pour la fin de chaque semaine, ainsi que la fixation en dernier