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naient ces corps, de manière qu’aussi-tôt après la décharge de ces vits, ils disparaissaient, et d’autres les remplaçaient à l’instant. Une nouvelle mécanique bien plus singulière, s’opérait sous le ventre de la femme. En se plaçant sur la portion du siège qui lui était destinée, cette femme s’enfonçait, pour ainsi dire sans le vouloir, sur un godmiché doux et flexible, qui, par le moyen d’un ressort, la limait perpétuellement, en lui lançant, dans le vagin, de quart d’heure en quart d’heure, des flots d’une liqueur chaude et gluante, dont l’odeur et la viscosité, l’eussent fait prendre pour le sperme, et le plus pur et le plus frais. Une très-jolie tête de fille, sans qu’on vît autre chose que cette tête, le menton appuyé contre le godmiché, branlait, avec sa langue, le clitoris de la femme courbée, et était de même relayée par le moyen d’une trappe, aussi-tôt qu’elle était fatiguée. À la tête de cette femme ainsi placée, on voyait sur des tabourets ronds, qui se changeaient au gré des desirs de la femme, on y voyait, dis-je, ou des cons ou des vits ; de manière que cette femme, avait, à la hauteur de sa bouche, et pouvait sucer à son aise, soit