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geait plus rien, et que rassasiées de débauche, nous ne nous livrions plus que par libertinage, nous nous plongeâmes dans les plus sales excès.

Trente hommes choisis sur plus de cent, et dont les membres étaient gigantesques, s’enfermèrent avec nous ; il n’y en avait pas un seul qui passât trente ans et qui n’eût un engin de treize pouces de long sur huit de circonférence ; dix petites paysannes de sept à douze ans, que nous payâmes au poids de l’or, furent de même admises à ces orgies. Après un magnifique souper, dans lequel on avait bu plus de trois cents bouteilles de Phalerne, nous commençâmes par faire bander tous les vits en les excitant nous-même légèrement ; nous formâmes ensuite un long chapelet de tous ces coquins, le vit au cul les uns des autres ; les dix petites filles, nues, nous branlaient pendant ce tems. Nous longeâmes le chapelet, vérifiâmes les introductions, maniâmes toutes les couilles et suçâmes toutes les bouches ; reprenant le chapelet un autre sens, nous leur présentâmes à tous, cette fois-ci, nos fesses à baiser ; ils avaient défense, sous les peines les plus graves, de se décharger mutuellement dans