Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/225

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

voilà mon cul, pour toute réponse, dit le capitaine. Mais maniez des fesses, je vous en prie, pendant ce tems-là. Je vais m’emparer de celles d’Elise et de Raimonde, dit Sbrigani, et placer sous vos yeux, pour les récréer, et celles de la femme de l’homme que vous foutez, et celles de ses trois enfans. À peine le grouppe est-il arrangé, que tout le monde décharge ; et se décidant à ne plus perdre de foutre à de tels enfantillages, on passe d’une voix unanime, à des orgies plus sérieuses. Il me paraît essentiel, pour leur intelligence, de replacer un instant tous les personnages sous vos yeux.

Nous étions douze en tout : Borchamps, Sbrigani, Carle, Clairwil, Borghèse et moi, tels étaient les six personnages actifs ; Elise, Raimonde, Rosine, Francisque, Ernelinde et Christine, voilà ceux qui devaient remplir les rôles de patiens ; Carle, dit Borchamps, en déculottant le jeune Francisque, voilà un cul qui rivalise le tien, mon ami, et je sens que je vais offrir à celui-là des hommages aussi purs que ceux que le tien méritât si long-tems de moi ; et il maniait, il baisait, en disant cela, le plus joli derrière, le plus blanc, le plus