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en rien pour la rigueur des supplices, à ceux qu’avaient endurés les hommes ; j’ose vous assurer même que je l’emportai en raffinement sur les horreurs ordonnées par l’impératrice. Je tapissai de camions, l’intérieur du con de l’une d’elles, et la foutis après ; chaque secousse de mon vit, en enfonçant ces épingles jusqu’à la tête, faisait jeter les hauts cris à cette malheureuse, et Catherine convint qu’elle n’avait jamais rien inventé de plus délicieux.

Les cadavres disparurent, et je soupai tête-à-tête avec Catherine ; nous étions tous deux nuds. Elle s’embrâsa fortement pour moi, accabla ma fermeté d’éloges, et me promit la plus brillante place de sa cour, quand j’aurais fait mourir son fils. Le poison me fut confié, je promis d’agir dès le lendemain : je foutis encore deux coups Catherine en cul, et nous nous séparâmes.

J’avais depuis long-tems d’intimes fréquentations avec le jeune prince ; Catherine à dessein, les avaient ménagées ; elle avait même desiré que je me branlasse avec ce jeune homme, afin d’exciter sa luxure par les détails que je lui donnerais sur le per-