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le cul du Saint-Père qui, commençant à rebander, me rencula en s’entourant de fesses. Bon, dit-il en se retirant au bout de quelques courses, je ne voulais que bander. Immolons maintenant : il ordonne le premier supplice ; il devait s’exécuter sur le jeune-homme de dix-huit ans ; nous le faisons approcher de nous, et l’ayant carressé, baisé, pollué, sucé, Braschi lui déclare qu’il va le crucifier comme Saint-Pierre, la tête en bas. Il reçoit sa sentence avec résignation, et la subit avec courage ; je branlais Braschi pendant qu’on exécutait, et devinez quels étaient les bourreaux ! Les mêmes prêtres qui venaient de célébrer des messes. Le jeune homme ainsi traité fut attaché avec sa croix à l’une des colonnes torses de l’autel de Saint-Pierre, et l’on passa à la fille de quinze ans. Également approchée de nous, le Pape l’encula ; je la branlais ; elle fut condamnée d’abord à la plus vigoureuse fustigation, puis pendue à la seconde des colonnes de l’autel.

Le petit garçon de quatorze ans parut, Braschi l’encule de même ; et voulant exécuter celui-là de sa main, il n’y eut sorte de vexations, sorte d’horreurs qu’il ne lui