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teur de ſa bouche. Une troiſieme fille à genoux devant lui, vient l’exciter de la main, & une quatrieme, entierement nue lui montre avec les doigts, ſur mon corps, où il doit frapper. Inſenſiblement cette fille-ci m’excite moi-même, & ce qu’elle me fait, Antonin de chacune de ſes mains le fait également à droite & à gauche à deux autres filles. On n’imagine pas les mauvais propos, les diſcours obſcènes par leſquels ce débauché s’excite ; il eſt enfin dans l’état qu’il déſire, on le conduit à moi. Mais tout le ſuit, tout cherche à l’enflammer pendant qu’il va jouir, découvrant bien à nud toutes ſes parties poſtérieures. Omphale qui s’en empare n’omet rien pour les irriter : frottemens, baiſers, pollutions, elle employe tout ; Antonin en feu ſe précipite ſur moi… Je veux qu’elle ſoit groſſe de cette fois-ci, dit-il en fureur… Ces égaremens moraux déterminent le phyſique. Antonin dont l’uſage était de faire des cris terribles dans ce dernier inſtant de ſon ivreſſe, en pouſſe d’épouvantables ; tout l’entoure, tout le ſert, tout travaille à doubler ſon extaſe, & le libertin y arrive au milieu des épiſodes les plus bizarres de la luxure & de la dépravation.

Ces ſortes de groupes s’exécutaient ſouvent, il était de règle que quand un Moine jouiſſait de telle façon que ce pût être, toutes les filles l’entouraſſent alors, afin d’embraſer ſes ſens de tou-