GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE DE SADE
PRÉSENTÉE AU ROI
De Sade au Comté Venaissin *[1].
De gueules à l’étoile à huit rais d’or chargée d’un aigle éployé de sable besqué onglé et diademé de gueules.
La maison de Sade Recommandable par Son ancienneté par ses alliances et par les employs qu’elle a occupés dans les cours des papes et des comtes de provence doit particulièrement la considération dont elle jouit à la celebre Laure, dont on parlera dans la suitte, qui a donné occasion a plusieurs auteurs français italiens allemands de repandre dans toute L’Europe le sentiment le plus avantageux sur cette maison.
Elle établit sa situation depuis Huges de Sade qui testa en 1302 et eut entr’autres enfans
Paul de Sade qualifié Messire chevalier et Bourgeois D’Avignon. Cette dernière qualité était donnée aux gentilhommes des premières races de cette ville pour désigner seulement leur domicile.
Il fut Exempté du Logement des cardinaux de la cour du pape, Jean XXII en 1316, et testa en 1345. Il fut père d’Hugues qui suit et suivant plusieurs auteurs de Laure de Sade dont la vertu et la beauté ont été célébrées par françois Pétrarque poète et philosophe et le plus beau genie de son siecle.
Hugues de Sade posséda des biens considérables dans la ville d’Avignon et sur les Péages du Rhône. Il épousa en 1325 laure de Noves fille d’audebert de Noves, chevalier, qu’un auteur moderne pré-
- ↑ Les pièces qui reproduisent l’orthographe et la ponctuation des originaux sont marquées d’un astérisque.
