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MARQUIS DE SADE — 1790
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ordres, il ne me sera pas permis de vous faire passer un écu, madame, qu’il ne lève l’opposition qu’il m’a signifiée sur cet objet. Si vous voulez, madame, j’aurai l’honneur de vous faire passer les originaux des deux lettres dont je parle et de l’intention desquelles il m’est impossible de m’écarter……

Rien n’est infâme comme le petit vilain secret que cette femme faisait de cette succession. Vous n’imagineriez pas comme cette vilenie l’a décriée dans ma famille et mes amis ici……


Déclaration de l’état-major de la garde citoyenne, à Mazan, ou un précédent révolutionnaire à l’armée de Soulouque.

Nous attestons que M. Ripert, procureur de M. de Sade, a payé, pour don patriotique, à notre garde citoyenne, vingt-quatre livres roi par lui remises au quartier-maître trésorier, lequel don a été fait par la plupart des habitants de cette ville. À Mazan, ce 28 décembre 1790.

Pour acquit. Laugier, quartier-maître trésorier.
Bouvard, colonel.
Valette, lieut.[?]-colonel.
Esposier, major.