Page:Sacher-Masoch - La Czarine noire et autres contes sur la flagellation, 1907.djvu/253

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
237
HEMELNIZKI LE COSAQUE

Pour leur crime, les coupables recevront cent coups de verge et la mort.

Le jugement était terminé.

Lidwine leva ses mains, en pleurant, vers son mari. Celui-ci se détourna.

Deux piloris furent dressés, ainsi que deux potences.

Le staroste, le premier, fut attaché à l’un des poteaux et reçut cent coups de fouet. Après quoi, on le conduisit à la mort.

Lorsqu’il eut rendu le dernier soupir, Hemelnizki se retira.

Quelques instants après, le corps de sa belle épouse était lacéré sous le knout des Cosaques.

Bientôt, elle aussi expia sa faute par la mort.

Justice était faite.

Après avoir reçu sa terrible satisfaction, Hemelnizki reprit, avec une énergie nouvelle, la tâche qu’il s’était fixée : la destruction de l’aristocratie polonaise.

À Ladislas, avait succédé son pieux frère Jean-Casimir, qui offrit à l’hetman victorieux, une paix avantageuse qu’il n’accepta point.