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père et sur les siens, joints à la faveur du ministre, et l’autre sur la prise de Fribourg et celle de Luxembourg, et sur l’alliance de ce ministre. Ce qu’ils croyoient qui pouvoit leur servir peut-être leur nuisit, le Roi voulant de temps en temps montrer que rien que sa raison ne lui faisoit préférer celui-ci à celui-là.


de madame de sévigné.

L’adresse que vous donnez pour écrire à mon grand cousin de Toulougeon, à Toulongeon, est inutile ; car puisqu’il ne m’a point fait de réponse, je ne veux plus de commerce avec lui que pour le manger jusqu’aux os quand j’irai en Bourgogne.


979. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ ET À CORBINELLI.

À Bussy, ce 8e octobre 1685.

à madame de sévigné.

Je[1] viens de recevoir votre lettre, Madame, qui m’a fort réjoui, non-seulement pour ses agréments, mais encore parce qu’elle vient de vous. J’ai été bien fâché que vous ayez été à Bâville sans moi. Quelle joie de me trouver avec vous et avec notre chère Comtesse, chez un de mes meilleurs amis, et avec le bon P. Rapin, dans la liberté de la campagne, comme vous dites ! Je ne comprends pas que notre ami Corbinelli ne s’y soit point trouvé : il n’y a qu’une maladie ou qu’une maîtresse pour

  1. Lettre 979. — 1. Le premier alinéa n’est pas dans notre manuscrit ; la lettre manque tout entière dans celui de la Bibliothèque impériale. Voyez p. 465, la note 10 de la lettre précédente.