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renouvelé celle de ce pauvre Cardinal[1]. Mon Dieu, que l’on doit peu compter sur tout ceci !

Je vous prie familièrement de dire à M. Gauthier que j’ai fait réponse à la Maison sur ce qu’il m’a écrit.[2]

Suscription : Pour Monsieur le comte de Guitaut.


882. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ.

Trois semaines après que j’eus reçu cette lettre de Mme de Sévigné (no 880, p. 153), je lui écrivis celle-ci.
À Dijon, ce 15e juin 1681.

Je vous demande pardon, Madame[3], si je ne vous ai pas fait réponse plus tôt à la lettre par laquelle vous me mandiez que c’étoit la fantaisie de ces maréchaux qu’on les appelât monseigneur, et qu’on feroit mieux de ne leur pas écrire. Premièrement je vous dirai que je croyois que MM. de Créquy et d’Estrées avoient plus de raison qu’ils n’en ont ; je pensois que les honnêtetés qu’il avoit faites[4].

  1. 5. Le cardinal de Retz. Voyez tome V, p. 458 et 459.
  2. 6. Ce post-scriptum est écrit sur la page qui servait probablement d’enveloppe à la lettre.
  3. Lettre 882. — 1. Madame manque dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale. Deux lignes plus loin, on lit dans ce manuscrit : « qu’on les appelle monseigneur ; » trois lignes après : « les honnêtetés que Créquy avoit faites. »
  4. 2. En 1676. Créquy ne fit point de réponse, et Bussy lui récrivit, comme il va le dire, d’un tout autre style : voyez dans la Correspon-