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pour ne pas s’évanouir. Les pécheurs leur ayant dit que plusieurs détachemens de Patriotes s’étaient fait voir depuis deux jours dans les environs, et que la blessure de son maître ne lui permettant pas de se tenir à cheval, il n’y avait d’autre moyen pour les éviter que de traverser le Rhin dans leur barque, qu’ils avaient suivi ce conseil, et qu’ils étaient arrivés à la pointe du jour dans un petit village ; mais la blessure de mon maître, ajouta le valet, exigeant un prompt secours, qu’il ne pouvait trouver dans ce lieu, il a fallu le faire conduire à un gros village qu’on nous a indiqué ; en arrivant dans ce bois, il a été forcé par la douleur que lui causaient les cahots de la voiture, de descendre pour se reposer un instant, et il s’est trouvé mal. Mon oncle écoutait ce récit avec intérêt, ainsi que