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eux sur les moyens. La guerre est le plus grand des fléaux, et la main de tout souverain qui signe un manifeste pour la commencer doit trembler. Il faudrait dans un tel instant mettre sous ses yeux le tableau d’un champ de bataille, où le sang coule de toutes parts ; des monceaux de cadavres, des milliers de blessés, remplissant l’air des cris de la douleur ; il faudrait lui peindre les angoisses des femmes, des mères, des sœurs d’une partie de ses sujets, attendant l’arrivée de chaque courrier avec une inquiétude déchirante, osant à peine parcourir les détails même des victoires, et fixer leur regards sur des lauriers teints du sang de leurs proches et de leurs amis. Les plus brillans succès sont-ils un dédomagement de tant de désastres. Souvenez-vous, ma chère Victorine, qu’en