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de gens qui l’approchent. » Il dicte à Favras une déclaration telle qu’il la désire, et le malheureux prisonnier, qui se voit entre la vie et la mort, ne chicane pas sur les termes. Le Magistrat le quitte en l’exhortant à la sécurité, et ne perd pas un instant à mettre à profit sa déclaration ; il fait savoir au Roi par une personne affidée qu’il a entre les mains une pièce juridique, qui le compromet, et encore plus la Reine ; il insiste particulièrement sur l’observation que le Roi seul est inviolable, et ne met pas en doute que la Reine sera mise en jugement ; le Roi ne voit que le danger apparent et ne réfléchit pas plus que son ministre sur l’illégalité de la déclaration ; une somme immense est comptée au Magistrat, et il remet au Ministre cette pièce qui prouve l’abus qu’il a fait de son ministère, et dont il ne