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charettes, où sur des sacs de farine étaient couchées d’autres femmes ivres de vin et de fureur, criant, chantant, et agitant des branches de verdure, ensuite le Roi et sa famille escortés de la Fayette et du comte Destaing l’épée à la main à la portière, et environnés d’une foule d’hommes à cheval, voilà ce qui se présenta successivement à mes yeux pendant l’espace de trois heures. Je me rendis dans une maison voisine où se rassemblait ordinairement l’élite de la société, mon cœur était navré, mon esprit obscurci des plus sombres nuages, et je croyais trouver tout le monde affecté des mêmes sentimens ; mais écoutez les dialogues interrompus des personnes que j’y trouvai, ou qui arrivèrent successivement. « Avez-vous vu passer le Roi, disait l’un ? — Non j’ai été à la comédie. —