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pour Mlle  Sophie de Réan dite Fichini, et pour Mlle  Marguerite de Rosbourg.

MADEMOISELLE YOLANDE.

Mais vous en aviez tant !

MADAME TOURNE-BOULE.

J’ai tout vendu, ma fille.

MADEMOISELLE YOLANDE.

Oh ! là là ! oh ! là là ! mes colliers, mes bracelets, mes chaînes, mes broches je n’aurai plus rien ! je serai donc comme une pauvresse ?

MADAME TOURNE-BOULE.

J’en achèterai d’autres, ma fille. J’ai besoin d’argent pour payer mes fournisseurs qui menacent. Je te permets de vendre aussi toute ta défroque ; tu feras ce que tu voudras de l’argent que tu en auras. Mais, pardon, mesdames, dit-elle en se tournant vers ces dames qui riaient sous cape ; je vous ennuie peut-être avec ces détails d’intérieur ?

— Du tout, madame, répondit Mme  de Fleurville en riant : cela nous amuse beaucoup au contraire.

MADAME TOURNE-BOULE.

Vous comprenez, madame, que notre visite étant une visite d’affaires, il faut battre le fer pendant qu’il est chaud et faire le plus d’ouvrage possible. C’est pourquoi je vous offrirais encore