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LES VACANCES.

— Ton père ! s’écria Lecomte en s’élançant vers elle et la saisissant dans ses bras.

— Mon père ! mon père ! répéta Lucie en se jetant à son cou. Ô mon père, quelle joie ! quel bonheur ! Mon père, mon cher, mon bien-aimé père ! »

Lucie versait des larmes de bonheur ; Lecomte pleurait en couvrant sa fille de baisers. Les enfants regardaient cette scène avec attendrissement. Lecomte ne pouvait se lasser de regarder, d’embrasser son enfant, que six années d’absence lui