pieuses pensées. Oui, nous prierons toutes pour eux.
Et nous demanderons à maman de faire dire des messes pour Hurel.
Tout en pleurant, elles arrivèrent au château et entrèrent au salon. Ni l’une ni l’autre ne pouvaient parler ; leurs larmes coulaient malgré elles. Mme de Fleurville et Mme de Rosbourg, étonnées et peinées de ce chagrin, leur adressaient vainement une foule de questions. Enfin Madeleine parvint à se calmer et raconta ce qu’elles venaient de voir et d’entendre. Les mamans partagèrent le chagrin de leurs enfants, et, après avoir discuté sur ce qu’il y avait de mieux à faire, elles se mirent en route pour aller voir par elles-mêmes s’il n’y avait aucun espoir de rappeler Hurel à la vie.
Elles revinrent peu de temps après, et se virent entourées par les petites, impatientes d’avoir quelques nouvelles consolantes.
Eh bien, chère maman, eh bien ! y a-t-il quelque espoir ?
Aucun, mes chères petites, aucun. Quand nous sommes arrivées, on venait de placer le corps froid et inanimé du pauvre Hurel sur une charrette pour le ramener chez lui ; un de ses beaux-frères et une sœur de Mme Hurel sont partis en